Les données scientifiques sont claires1 et pourtant nous avons du mal à croire ce que nous savons : nous faisons face à une urgence mondiale sans précédent. Il s’agit d’une question existentielle pour l’ensemble des êtres vivants, humains et non-humains.
Que pouvons-nous faire à l’échelle de notre territoire ?
- Réduire nos émissions de gaz à effet de serre (GES), notre empreinte carbone
- Renforcer l’autonomie de nos territoires et construire la résilience alimentaire, hydrique et énergétique
- Sensibiliser et mobiliser les citoyens pour la transition écologique
- Intégrer des critères environnementaux et sociaux, dans les arbitrages des projets locaux et dans l’organisation de la commune
- Imaginer des alternatives aux énergies fossiles
- Favoriser la mobilité douce
- Réduire les déchets et mieux les recycler
- Réduire la pollution sous toutes ses formes
- Préserver la biodiversité
- Changer profondément nos modes de production et de consommation
- Limiter l’étalement urbain et l’artificialisation de notre territoire
- Favoriser le développement d’une agriculture paysanne et des modes de distribution en circuits courts
Pleins d’autres initiatives sont possibles comme, par exemple, celles décrites dans le Pacte pour transition, où sont présentés 32 mesures concrètes pour des communes plus écologiques et plus justes.
Parce que notre maison brûle !
Avec le dérèglement climatique, nous avons connu une augmentation de la température moyenne de la planète entre 2011 et 2020, estimée à environ 1,1°C. La période 2016-2020 a été la plus chaude jamais observée.
Nous sommes en pleine extinction massive des espèces animales.
- En près de cinquante ans, 68% des animaux vertébrés sauvages ont disparu2 (comprendre les mammifères, oiseaux, amphibiens, reptiles et poissons). A travers l’Europe, la population d’oiseaux des campagnes a chuté de 55% ces 30 dernières années. Ainsi que 80% des insectes !
- 100 millions d’hectares de moins qu’il y a 20 ans.3
- 8 millions de tonnes de plastique finissent chaque année dans l’Océan.4
- La fréquence des catastrophes climatiques : canicules, sécheresses, inondations, ouragans, a triplée depuis le début des années 60, avec une moyenne de 213 phénomènes climatiques extrêmes par an entre 1990 et 2016
Nous entrons dans une période marquant la fin des énergies bon marché et vers une grande descente énergétique (pic pétrolier) mais qui sera aussi marquée par une crise pour l’accès à certaines matières premières (minerais, cuivre, nickel, zinc, phosphate,…)5
Liens pour en savoir plus
- Rapport de synthèse aux décideurs du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat – 2014
- National Géographic – Biodiversité : 68 % des populations de vertébrés ont disparu en moins de 50 ans – 2018
- FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) – Suivi des progrès des indicateurs des Objectifs du Développement Durable liés à l’alimentation et à l’agriculture – 2021
- Gouvernement.fr (Fondation Ellen Mac Arthur) – Contre le plastique en mer
- ADEME (Agence de la transition écologique) – Epuisement des métaux et minéraux – 2017